Mis au point en 1914 par le Capitaine Albert CAQUOT, ingénieur issu de Polytechnique et Pont et Chaussées dans le civil, ce ballon ne sera utilisé effectivement qu'à partir de 1916 avec la production du type M venant en remplacement des copies françaises du ballon allemand Drachen.
Le ballon observatoire Caquot offrait par rapport à ce dernier l’avantage d’une stabilité nettement améliorée et une résistance au vent permettant son utilisation jusqu’à des vitesses de vent de 25m/s (90 km/h) dans sa version guerre et de 35m/s (120 km/h) dans la version P destinée à la marine.
De forme allongée, il est dotée de trois empennages qui se gonflent avec le vent et assurent sa stabilité. Il opére de 500 à 1 000 mètres d'altitude
Du fait de ces excellentes performances, l'Angleterre et les Etats Unis adopteront aussi le ballon Caquot, suivi plus tard par nombre d'autres pays.
P - 750 m³ (capacité - deux observateurs à la hauteur de 500 m)
P2 - 820 m³
M2 - 930 m³
R - 1000 m³ (capacité - deux observateurs à la hauteur de 1000 m ou trois à 500 m)
Le ballon Caquot a aussi été parfois utilisé en protection aérienne sous la forme de rangées de ballons créant entre eux et le sol une barrière de câbles infranchissables par les aéronefs. Cette utilisation marginale était destinée à la protection des villes et places stratégiques.
C'est le modèle R avec deux nacelles d'observation qui sera en usage en 1940. A la différence du premier conflit, la communication avec le sol précédemment réalisée par téléphone etait assurée en 1940 par un poste émetteur récepteur ER 40.
De nos jours, il ne subsiste qu’un seul exemplaire de ballon Caquot exposé au musée de l' U.S. Air Force sur la base de Wright-Patterson AFB près de Dayton dans Ohio aux USA.
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