10° Bataillon de Mitrailleurs

Le 10° Bataillon de Mitrailleurs a été constitué fin Août 1939 à Tarascon (Bouches du Rhône) avec des réservistes provenant des Bouches du Rhône, de l’Ardèche, du Gard, de l’Aude, de l’Hérault et des Alpes-Maritimes. L’encadrement provenaient également de la réserve à l’exception de quelques sous-officiers d’active provenant de la Garde Républicaine Mobile (GRM) .

Le 6 septembre 1939, alors que le bataillon est en formation, il est mis à la disposition du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes . Celui-ci l’affecte au sous-secteur nord, sauf une compagnie mise à disposition du sous-secteur sud, avec pour mission le renforcement de l’occupation de la position de résistance.
Le 9 septembre 1939, une compagnie du 10° BM est répartie entre les quartiers Corniches
Le 10 novembre 1939, le bataillon est mis à la disposition du sous-secteur nord avec, une compagnie à Neiya-Figuieras, une compagnie à Campaost, une compagnie et la compagnie d'encadrement à Barbonnet - col Saint Jean en liaison avec le sous-secteur sud.
Le 1 décembre 1939, lors de la création des nouveaux quartiers Saint Jean et Sospel (en remplacement du quartier Sospel- Braus), le bataillon prend en compte ce dernier avec PC au col Saint-Jean.
Le 06 décembre 1939, la compagnie du 10° BM en position dans le sous-secteur Sud (Corniches dans le futur dispositif d’été) est remplacée par le 9° BM.
Le 12 mai 1940, dans le cadre du passage au dispositif d’été, il est relevé par le 9° BM. Il va renforcer le sous-secteur Aution: PC à Peira-Cava, Turini, Lucéram et la crête entre La Forca et L’Arboin ².

Chef de bataillon : CdB MOREAU puis Cap FINELLI (6 janvier 1940),
Adjoint ? : Cap CAILLOL de PONCY

Sa structure est celle des bataillons de mitrailleurs

A la déclaration de guerre le bataillon était positionné sur la LPR (ligne principale de résistance), les combats étant restés limité aux avant-postes, le bataillon ne fût pas sollicité.
Le 28 juin 1940, le bataillon est regroupé à Peïra-Cava et est rattaché à la 40° DBAF . Il fait ensuite mouvement sur Le Muy (VAR) puis Callian (VAR) où son personnel est démobilisé.
Le bataillon est dissous en juillet 1940 et le personnel d’active est remis à la disposition de la GRM.